Alès Agglo Scène des Mondes

Point d’orgue de l’année culturelle qui vient de s’écouler sous le label Alès Agglo Scène des Mondes, les principaux acteurs culturels du territoire, mettront en lumière l’ensemble de la création locale du 6 au 13 octobre prochain. Itinérances s’associe à cette manifestation en proposant quatre avant-premières gratuites dans différentes communes de l’agglomération, en partenariat avec Cineplanet et Cinéco :

 

Mardi 8 octobre, 20h30, Salindres – Salle Becmil

Sarah Bernhardt, La Divine

Avant-première, sortie prévue le 18 décembre

France, 2024, 98 min
Réalisation : Guillaume Nicloux
Interprétation : Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Amira Casar

1915, Sarah Bernhardt est la première star mondiale. Libre. Moderne. Divine. Excentrique. Visionnaire… Entre légende et fantasme, Sarah Bernhardt nous confie l’histoire d’amour qui a marqué sa vie.

« Sandrine Kiberlain incarne cette héroïne moderne avec toute la démesure, toute l’insolence, toute l’émotion mais aussi tout l’humour requis. Le plus bel hommage qu’une actrice pouvait rendre à une autre, femme de convictions et de contradictions qui, pour reprendre les mots du réalisateur, était « dans le trop » : « trop aimante, trop violente, trop injuste, trop éprise de justice, trop révoltée ». Sans doute trop libre pour son temps, aussi. » Samuel Douhaire, Télérama

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Mercredi 9 octobre, 20h30, Les Salles du Gardon – Salle Louis Aragon

En fanfare

Avant-première, sortie prévue le 27 novembre

France, 2024, 103 min
Réalisation : Emmanuel Courcol
Interprétation : Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, Sarah Suco

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde.
Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie…

« Tout semble écrit à l’avance et pourtant, la fiction emporte merveilleusement son spectateur dans le rire, les larmes et l’émotion. On ne sera pas étonné de savoir que Robert Guédiguian a coproduit le film, tant on perçoit la touche populaire, accessible mais extrêmement bien travaillée. » Laurent Cambon, avoir-alire.com

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Jeudi 10 octobre, 20h30, Tornac – Foyer rural

Louise Violet

Avant-première, sortie prévue le 6 novembre

France, 2024, 108 min
Réalisation : Éric Besnard
Interprétation : Alexandra Lamy, Grégory Gadebois, Jérôme Kircher

1889. Envoyée dans un village de la campagne française, l’institutrice Louise Violet doit y imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants… ni auprès des parents.

Le film Louise Violet a été choisi par le Rotary comme vecteur de promotion pour l’action d’Espoir en Tête qui œuvre pour la recherche fondamentale sur le cerveau. Selon le Rotary, ce film réunit « la nécessité de replacer l’école et les enseignants en première ligne et de communiquer avec les enfants et les parents sur l’importance de l’éducation. » sortiraparis.com

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Vendredi 11 octobre, 20h30, Cruviers-Lascours – Salle du Parc

Vingt Dieux

Avant-première; sortie prévue le 11 décembre

France, 2024, 90 min
Réalisation : Louise Courvoisier
Interprétation : Clément Faveau, Luna Garret, Mathis Bernard

Totone, 18 ans, passe le plus clair de son temps à boire des bières et écumer les bals du Jura avec sa bande de potes. Mais la réalité le rattrape : il doit s’occuper de sa petite sœur de 7 ans et trouver un moyen de gagner sa vie. Il se met alors en tête de fabriquer le meilleur comté de la région, celui avec lequel il remporterait la médaille d’or du concours agricole et 30 000 euros.

« « Photographie et agriculture ont un point en commun : le réel. C’est à dire quelque chose qui échappe ». En voyant le premier film de Louise Courvoisier (lauréate du prix de la Cinéfondation cannoise avec son court métrage Mano à Mano en 2019), cette réflexion de Raymond Depardon se ravive. La jeune réalisatrice a choisi le camp de la fiction, mais Vingt Dieux, tout comme l’œuvre humble du documentariste-bourlingueur, a la vertu des choses simples, si fragiles qu’elles menacent de s’évanouir quand on les saisit. » Léa André-Sarreau, Trois couleurs
Festival de Cannes 2024, Sélection officielle, Un Certain Regard, Prix de la Jeunesse.

Projections gratuites